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2,6% de croissance en 2022? "C'est plutôt bien", juge le directeur de la Banque de France
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/12/2022 à 10:01

Le dernier trimestre de l'année va voir l'économie quasi-stagner, à 0,1%, ce qui n'empêche pas l'institution de tirer un bilan globalement positif sur l'année.

François Villeroy de Galhau, le 15 novembre 2022, à Tokyo ( AFP / Kazuhiro NOGI )

François Villeroy de Galhau, le 15 novembre 2022, à Tokyo ( AFP / Kazuhiro NOGI )

"Résilience maintenue mais incertitude accrue et vigilance renforcée". A l'antenne de franceinfo vendredi 9 décembre, le directeur de la Banque de France est revenu sur les constats dressés par sa structure dans son enquête mensuelle de conjoncture, présentée la veille.

Selon la Banque de France, l'économie française fait ainsi de la résistance: l'activité mesurée par l'évolution du PIB devrait croître très légèrement, de 0,1%, au quatrième trimestre dans un contexte de grande incertitude liée notamment à la crise énergétique, a indiqué la Banque de France. Cette "bonne nouvelle", selon l'institution, s'appuie sur la résilience des entreprises alors que la France subit de plein fouet la flambée des prix de l'énergie depuis l'invasion de l'Ukraine et une inflation soutenue qui entame le pouvoir d'achat.

Pour l'ensemble de l'année 2022, la Banque de France a confirmé sa prévision d'une croissance de 2,6%, identique à celle de l'Insee qui s'attend pour sa part à une stagnation du PIB au dernier trimestre. "Notre économie a tenu bon cette année. Ça voudrait dire (...) pour l'ensemble de l'année 2022, une croissance de 2,6%, ce qui est plutôt bien", a confirmé François Villeroy de Galhau.

Face au "choc" de l'énergie, les entreprises plutôt que l'Etat

Le dirigeant a par ailleurs évoqué la crise énergétique en cours, et le soutien à l'économie des pouvoirs publics, qui doit désormais être "ciblé". "Ça ne peut pas être l'Etat qui efface ce choc. Les aides doivent être temporaires mais ne peuvent pas effacer le choc", déclare t-il, estimant que ce sont "d'abord les entreprises" qui doivent le supporter, car ce sont les plus grosses consommatrices d'énergie, mais "les ménages doivent en prendre une partie". "Il va falloir garder des aides, mais davantage ciblées", suggère-t-il, au sujet des ménages les plus modestes, auprès desquels il rappelle la mise en place récente d'un numéro de téléphone unique, le 3414, pour les foyers en difficulté.

Évolution de l'inflation en zone euro depuis le début des estimations de l'indicateur par Eurostat en 1997 ( AFP /  )

Évolution de l'inflation en zone euro depuis le début des estimations de l'indicateur par Eurostat en 1997 ( AFP / )

La banque centrale présentera le 16 décembre ses prévisions pour les trois prochaines années, jusqu'en 2025.

14 commentaires

  • 09 décembre 11:08

    @M812 La croissance cette année est due à la forte reprise de l'an dernier. Même avec un PIB stagnant on reste au dessus du niveau global de 2021. Exemple 2021 - T1 100 T2 100 T3 100 T4 140. Total pour l'année 2021: 440 - Pour 2022 T1 - 140 T2 140 T3 140 T4 120 total pour l'année 540. Même si l'activité ralentit cette année on reste au dessus de l'activité de l'année précédente.


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